Presse & Distinctions

S’il est une chose que Gibus, aka Jean-Baptiste Boutin, recherche sans forcément le savoir, c’est la seule vérité qui vaille : celle que l’on se doit à soi-même.
La quête de ce Graal personnel est la clé qui explique son parcours. À la fin de ses études secondaires, Jean-Baptiste, qui n’est pas encore Gibus, intègre l’ECV, une école d’arts graphiques à Bordeaux. Il y apprend la typo, l’illustration, l’identité visuelle, la publicité et le design. Diplôme en main, il se lance dans la carrière et exerce avec succès la direction artistique en freelance pour l’agence Publicis Bordeaux pendant cinq ans… Quelque chose ne va pas pourtant… Jean-Baptiste sent que là n’est pas sa place. Il éprouve un manque, une insatisfaction, mais de quoi et pourquoi ?
Il aurait pu faire comme beaucoup : accepter l’inaccomplissement comme une fatalité et faire semblant d’oublier les questions. Mais s’il est doué pour la création, il ne l’est pas pour faire semblant. Alors, il part un an autour du monde pour y chercher des réponses. Il en revient riche de rencontres et d’expériences, comme il se doit, et avec une amorce de réponse sous la forme d’une envie qui point. Une envie de bois et de mains qui le travaillent. Les siennes. L’envie n’a cependant pas encore de forme… Alors Jean-Baptiste revient à ce qu’il sait faire : la publicité, pendant deux ans. Mais l’envie insiste et prend la forme d’une idée fixe, Jean-Baptiste passe des centaines d’heures à regarder des vidéos consacrées au tournage sur bois. Une folie. Mais surtout un premier pas pour apprendre.
Il y découvre les rudiments, quelques bons gestes, et surtout la certitude qu’il tient sa réponse. Il se construit un petit atelier en planches au fond de son jardin à Ambares-et-Lagrave. Il s’achète un tour. Et il se met à tourner. Beaucoup. Tout le temps, tous les jours. Un grand pas après l’autre, il progresse. Et quand il travaille le bois sur son tour, il n’y a plus le manque ni l’insatisfaction. Il y a la justesse et la joie. Puis, au fil des ans, au fil de ses recherches, son travail évolue, et du tournage il s’envole vers la sculpture.
Maintenant Jean-Baptiste s’appelle Gibus, c’est son nom d’artiste. Il est un sculpteur accompli mais toujours en recherche. Des différentes essences qu’il travaille, il extrait la vérité des formes qui s’y trouvent. Des formes pures, simples et justes.
Le travail de Gibus est disponible à la vente. Chaque nouvelle œuvre est présentée sur les réseaux sociaux. Chacune d’elles est unique et ne sera pas reproduite.
Jean-Baptiste est également professeur dans l’école d’art qui l’a formé : l’ECV. Et il est aussi, toujours, directeur artistique free-lance. Quand ça lui chante.